La vérité sur la sexualité des millenials

Les différences entre les générations sont toujours très intéressantes et c’est encore plus vrai depuis que les millennials et la génération Z sont entrés en scène. Ces deux générations, qui ne connaissent pas (ou presque pas) le monde analogique, montrent à quel point les choses ont changé depuis l’apparition d’Internet.  

Dans quelle mesure les préférences des millennials ont-elles évolué au cours des trois dernières décennies ? LELO a mené une enquête et s’est entretenu avec près de 8 000 millennials afin de déterminer dans quelle mesure cette génération célèbre pour son penchant pour le sexe occasionnel et les rencontres sur les applications de rencontres s’en sort par rapport à ses homologues plus jeunes. Pour rappel, les millenials ou génération Y rassemble les personnes nées entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990. 

À quoi ressemble vraiment la vie sexuelle des millenials ? 

De nombreuses études (pour ne pas dire la majorité d’entre elles) ont jusqu’à présent montré que cette tranche d’âge avait beaucoup moins de rapports sexuels que les générations plus anciennes et les jeunes générations. 

Et ce, pour une pléthore de raisons, parmi lesquelles : 

– des études plus longues ; 

– de plus grandes incertitudes quant à leur carrière ; 

– une entrée dans l’âge adulte plus tardive et les applications de rencontres. 

Les études précédentes montrent que les applications ont rendu les rendez-vous plus accessibles et ont facilité l’accès au sexe, mais qu’elles posent le problème de l’exploration simultanée de plusieurs relations et de l’intimité précipitée de chacune d’entre elles. 

La vraie vie sexuelle des millenials 

Principales conclusions de cette enquête* : 

– La grande majorité (83 %) des intérrogé.e.s ont eu des rapports sexuels au cours de l’année écoulée ; 

– Un cinquième (20 %) a des rapports sexuels au moins dix fois par mois, et près de 15 % des participants à l’enquête déclarent avoir des rapports sexuels jusqu’à quinze fois par mois (ce qui correspond à une fois tous les deux jours) ; 

– La plupart des personnes interrogées souhaiteraient avoir encore plus de rapports sexuels (62 %) ; 

– Le stress et/ou l’anxiété liés à la vie quotidienne semblent être les principaux facteurs qui empêchent les gens d’avoir plus de rapports sexuels (c’est le cas pour près de 32 % d’entre eux/elles) ; viennent ensuite une image corporelle négative (8 %) et des problèmes mentaux (6 %) ; 

– Une personne sur quatre (27 %) considère que les jouets sexuels et la masturbation font partie intégrante de sa vie quotidienne, qu’elle soit en couple ou non, et près d’une personne sur cinq (18 %) pense qu’ils constituent de la meilleure alternative aux complexités des relations modernes ; 

– La majorité des personnes interrogées sont satisfaites et à l’aise avec leur sexualité. Plus de la moitié des personnes à l’aise avec leur sexualité estiment qu’elles n’ont pas besoin d’explorer davantage leur sexualité, tandis que près d’un quart d’entre elles souhaitent l’explorer davantage. 12 % pensent qu’ils/elles ont besoin d’explorer davantage leurs préférences sexuelles pour mieux se comprendre ; 

– Étant donné qu’il s’agit de la première génération à avoir véritablement adopté une culture de la sexualité positive et sans stigmatisation, il est intéressant d’apprendre que 57 % d’entre eux/elles opteraient pour une relation traditionnelle avec un.e seul.e partenaire parmi toutes les possibilités qui s’offrent à eux ; 

– Les kinks et les fétichismes semblent être plus rares dans cette génération, puisque les trois quarts d’entre eux déclarent n’avoir jamais exploré de kinks ou de fantasmes BDSM ; 

– Enfin, lorsqu’on leur demande d’évaluer la vie sexuelle de leur génération, une personne sur cinq estime qu’elle a plus de rapports sexuels que les autres générations. Près de 10 % pensent que les millennials ont moins de relations sexuelles que les autres générations. 

* À propos de l’étude – Il s’agit des résultats d’une enquête menée dans sept pays en octobre 2024 auprès de 7 012 adultes nés entre 1980 et 1995. Pays concernés par l’enquête : Italie, France, Suède, Espagne, Mexique, Royaume-Uni et États-Unis. 

Pour les millenials et tous les autres :